Vous avez déjà goûté ?
Si non, voici quelques informations sur cette boisson originale mais peu connue, qui pourtant est de plus en plus largement commercialisée.
Boisson ancienne
Le Kombucha est originaire d’Extrême-Orient, où il est consommé depuis plus de 2000 ans en Chine (il nommé là-bas « Elixir de longue vie »), en Mongolie et au Japon.
Ce n’est que ces dernières années, poussé par le nouvel élan de consommation bio/sain/bien-être qu’il a fait son apparition chez nous.
Boisson nutritionnellement complexe
La recette ? De l’eau, du thé et du sucre auxquels est ajoutée une « mère de kombucha », c’est-à-dire une symbiose de micro-organismes (levures et bactéries lacto-acétiques) qui vont opérer une fermentation du mélange.
Pendant la fermentation, les levures produisent d'abord de l’alcool à partir du sucre, puis les bactéries synthétisent des enzymes et autres acides organiques à partir des alcools.
À l'embouteillage, on obtient donc une boisson pétillante (dû au dégagement gazeux des micro-organismes), peu sucrée (il a été dégradé), riche en vitamines du groupe B et en minéraux (fer, manganèse, magnésium, potassium, calcium, cuivre, zinc) mais aussi en polyphénols, flavonoïdes…
Toutefois, il peut rester un peu d’alcool résiduel (environ 0,5 degré d'alcool), comme on peut en retrouver dans certains vinaigres et jus de pommes bruts de qualité.
Selon la sensibilité de chacun, cela peut entraîner un léger effet, et c’est pourquoi certaines marques de Kombucha ont choisi d’apposer le logo d’avertissement pour les femmes enceintes sur leurs bouteilles.
Boisson vivante
Pour conserver de son intérêt probiotique, cette boisson n’est pas pasteurisée, elle est « vivante » et doit donc être conservée au réfrigérateur. Autrement, à température ambiante, la fermentation se poursuivrait et le mélange tournerait au vinaigre !
Boisson santé ?
Si remplacer (lors d’un apéritif par exemple) un verre de soda ou une boisson alcoolisée par un verre de Kombucha est une bonne idée, n’y cherchez aucune action thérapeutique par une consommation excessive : aucune étude clinique sur l’homme n’a prouvé une quelconque efficacité (et quelques cas d’intoxication ont même été rapportés).