Ecoutez l'émission de radio "incroyables aliments" qui vous présente le flexitarisme en 10 min
EMISSION RADIO LE FLEXITARISME>>> : COMMENT MANGER MOINS DE PROTÉINES ANIMALES?
En 2015 et 2016, j'animais avec Isabelle Duquesnel à la radio RDC pays Tarnais une émission de radio mensuelle intitulée Incroyables aliments. Ce fut une aventure très intéressante et vous pouvez retrouver mes différentes émissions en cliquant ici.
Celle que je vous présente aujourd'hui a pour sujet LE FLEXITARISME. Vous allez me dire : "Qu'est-ce que c'est que ça? D'où ça vient? " . Actuellement, on parle encore beaucoup de réduire la consommation de viande, c'est pourquoi je ressors cette émission aujourd'hui des archives et je vais tenter de répondre à vos questions!
On assiste à une augmentation des régimes « sans » : sans sucre, sans graisses, sans lactose, sans gluten, sans produits animaux : végétarien, végétalien… Pesticides, nitrates, vache folle, scandales, tout cela contribue à rendre l’alimentation de plus en plus anxiogène.
Alors parmi tout cela, LE FLEXITARISME semble être un comportement assez équilibré. Il essaie de nous rendre conscients de certains abus tout en nous laissant la liberté et le choix.
Le flexitarisme consiste à remplacer une partie des protéines animales par des protéines végétales.
Un flexitarien apprécie l’alimentation végétarienne (fruits légumes céréales légumineuses produits laitiers…) pour des raisons de santé et de souci environnemental) mais peut manger aussi de la viande et du poisson. Il ne veut pas devenir végétarien par goût et par liberté de choix.
A quoi servent les protéines ?
L’homme a besoin de tous les nutriments pour être en bonne santé :
Les macronutriments : protides, glucides, lipides et les micronutriments que sont les minéraux, les vitamines et oligoéléments, les fibres et l’eau.
Les protéines animales : Viande, poisson, œufs, produits laitiers
sont, en général plus complètes au niveau des acides aminés essentiels que les protéines végétales.
Les protéines végétales, quant à elles, présentent des facteurs limitants c’est-à-dire ne contiennent pas tous les acides aminés essentiels. Il est alors nécessaire de les assembler pour avoir des protéines intéressantes : L’idéal est d’associer, dans un même repas ou sinon au moins sur la journée, les céréales et les légumineuses : par exemple du riz et des lentilles, des haricots rouges avec du maïs, de la semoule avec des pois chiches…
Cependant, les protéines animales contiennent 20% de protéines alors que les protéines végétales plutôt au maximum 8% pour les légumineuses cuites. Quand on dit 25% pour les lentilles c’est cru ! il faut donc en manger beaucoup… et elles contiennent aussi des facteurs antinutritionnels.
Les protéines animales contiennent, quant à elles, des graisses saturées (-) alors que les protéines végétales contiennent des fibres (+).
Quel impact a la production de protéines animales sur notre environnement ?
L’élevage et l’agriculture peuvent être polluants :
On assiste à une pollution des eaux par les nitrates, les produits phytosanitaires et aussi à la production de gaz à effets de serre comme le méthane.
L’élevage et l’agriculture intensive consomment beaucoup d’eau.
L’élevage utilise des terres cultivables.
Nous avons pris conscience de la souffrance animale.
Quel est l’avenir ? :
La consommation en protéines animales des pays en voie de développement explose!
Quel impact a la consommation excessive de protéines animales sur notre santé?
Pour notre santé, la diminution de notre consommation de protéines d’origine animale peut permettre une diminution de l’apport en graisses saturées et donc des risques cardiovasculaires, de l’apport calorique global dont l’excès est source de surpoids, et permet de garantir l’apport en fibres garantes de notre barrière intestinale.
Ce changement, pour être utile, devra s’accompagner d’un meilleur choix de ces protéines en limitant les produits industriels et issus de l’agriculture intensive.
Conclusion :
Il est important de manger de tout en quantité respectueuse de notre environnement et de notre santé. Une portion de viande c’est 100g (entrecôte au resto de 300g). Mangez du poisson, des œufs, des produits laitiers…
Soyons vigilants sur le mode de production, sur les conditions d’élevage. Nous n’avons peut-être pas besoin de ferme aux 1000 vaches.
En mangeant un ou 2 repas sans viande par semaine, on varie plus ses apports en légumes, en fibres et on réduit un peu ses graisses saturées.
Si nous mangeons de tout un peu, nous serons rassasiés, satisfaits et légers !
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