Définition de la maladie cœliaque
La maladie cœliaque ou intolérance au gluten est une maladie auto-immune qui se caractérise par une intolérance permanente à différentes fractions protéiques du gluten. Elle se traduit par une atrophie villositaire, c'est-à-dire par une destruction de la paroi de l'intestin grêle qui entraîne une mauvaise absorption de certains nutriments (vitamines, fer, calcium…), et par conséquent des carences alimentaires malgré une alimentation équilibrée.
Le diagnostic de la maladie cœliaque
Les signes cliniques de la maladie cœliaque sont très variables. Les plus fréquentes sont des douleurs abdominales, une diarrhée chronique, un amaigrissement, des pathologies osseuses, l’anémie et la fatigue.
La HAS (haute Autorité de santé) a défini le protocole permettant de diagnostiquer la maladie cœliaque. En cas de suspicion de la maladie, des tests sérologiques sont réalisés : anticorps anti-réticuline de classe IgA, anti-gliadine de classe IgA et IgG, anti-endomysium de classe IgA et IgG, et anti-transglutaminase de classe IgA et IgG. Généralement, lorsque les tests sérologiques sont positifs, une biopsie de l’intestin grêle est indiquée. Le diagnostic définitif de la maladie cœliaque est posé après régression de l’atrophie des villosités intestinales et/ou la disparition des symptômes cliniques, à la suite d’un régime sans gluten.
Au niveau génétique, une personne ne peut être cœliaque uniquement si son ADN contient les gènes HLA-DQ2 ou HLA-DQ8. Ces gènes sont présents chez 20% de la population. Par conséquent, il n'existe pas de tests génétiques de dépistage.
Il existe des tests non remboursés par la sécurité sociale qui permettent soi disant de diagnostiquer une intolérance au gluten. Ceux-ci ne sont pas reconnus par les autorités de santé officielles. Ils sont souvent pratiqués à l’étranger (Belgique, Luxembourg) mais également en France. Les anticorps recherchés dans la plupart de ces tests sanguins sont des IgG vis à vis d’aliments. Ceux-ci indiquent uniquement un contact de l’organisme avec l’aliment en question. En aucun cas, ces tests ne permettent de mettre en évidence une hypersensibilité, une intolérance ou une allergie. Ainsi, beaucoup de dosages vont revenir « positifs » sans cohérence avec le ressenti du patient.
Le traitement de la maladie cœliaque
Il n’existe à ce jour, aucun traitement médicamenteux. Le seul traitement existant efficace est une exclusion stricte du gluten à vie. Cependant, le respect de ce régime est particulièrement contraignant pour les personnes atteintes étant donné que le gluten est très répandu dans notre alimentation. L'alimentation doit rester équilibrée. Le gluten est contenu dans le seigle, l’avoine, le blé, l’orge, le triticale (hybride du seigle et du blé). Il peut se présenter sous forme directe (pâtes, pain…) ou sous forme indirecte via une contamination.
Selon l’AFDIAG (Association Française Des Intolérants Au Gluten), seulement 10 à 20% des cas de maladie cœliaque serait diagnostiquée en France. Paradoxalement, de plus en plus de personnes excluent le gluten de leur alimentation, sans pour autant être diagnostiquées cœliaque, sachant que près d’un malade sur 2 ne suit pas son régime correctement. En résumé, ce ne sont pas ceux qui en ont réellement besoin qui suivent le régime sans gluten.
La sensibilité au gluten non cœliaque
Il existe beaucoup de controverses sur le blé moderne, qui affirment que le gluten serait associé à plusieurs symptômes. Le blé moderne provoquerait une forte production de zonuline, hormone synthétisée par la muqueuse intestinale qui permet de réguler la perméabilité intestinale. Si la perméabilité intestinale est moins sélective, des protéines partiellement digérées et d’autres « corps étrangers » pénètrent dans l'organisme. Il peut s’ensuivre une réponse auto-immunitaire chez certaines personnes.
Une alimentation optimale permet de préserver une bonne imperméabilité de la barrière intestinale et ainsi de réduire les risques de sensibilité au gluten.
Certaines personnes qui présentent des troubles digestifs ou de malaise général disent se sentir mieux lorsqu’elles ne consomment plus de gluten : moins de douleurs abdominales, de ballonnements, de troubles du transit, de signes de mal-être général, de fatigue, d’eczéma, de stress, de troubles du sommeil, d’engourdissements, etc… d’où le succès du régime sans gluten. Cependant, les tests de diagnostic classiques sont négatifs pour la maladie cœliaque.
Des études scientifiques suggèrent que ce n’est pas le gluten qui est la cause directe de ses troubles mais des carbohydrates fermentescibles à chaîne courte qui favoriseraient la fermentation bactérienne et provoqueraient diarrhée et douleurs intestinales.
La suppression du gluten de l'alimentation entraîne indirectement la suppression d'aliments transformés riches en additifs, en graisses cuites et en sucre.
La baisse de consommation de ces aliments contribue à une meilleure santé ainsi qu'à la disparition des troubles associés à la" malbouffe".
L’équipe Maigrir2000 a réalisé une belle sélection de recettes sans gluten pour vous accompagner tous les jours.La maladie cœliaque ou intolérance au gluten est une maladie auto-immune qui se caractérise par une intolérance permanente à différentes fractions protéiques du gluten. Elle se traduit par une atrophie villositaire, c'est-à-dire par une destruction de la paroi de l'intestin grêle qui entraîne une mauvaise absorption de certains nutriments (vitamines, fer, calcium…), et par conséquent des carences alimentaires malgré une alimentation équilibrée.
Le diagnostic de la maladie cœliaque
Les signes cliniques de la maladie cœliaque sont très variables. Les plus fréquentes sont des douleurs abdominales, une diarrhée chronique, un amaigrissement, des pathologies osseuses, l’anémie et la fatigue.
La HAS (haute Autorité de santé) a défini le protocole permettant de diagnostiquer la maladie cœliaque. En cas de suspicion de la maladie, des tests sérologiques sont réalisés : anticorps anti-réticuline de classe IgA, anti-gliadine de classe IgA et IgG, anti-endomysium de classe IgA et IgG, et anti-transglutaminase de classe IgA et IgG. Généralement, lorsque les tests sérologiques sont positifs, une biopsie de l’intestin grêle est indiquée. Le diagnostic définitif de la maladie cœliaque est posé après régression de l’atrophie des villosités intestinales et/ou la disparition des symptômes cliniques, à la suite d’un régime sans gluten.
Au niveau génétique, une personne ne peut être cœliaque uniquement si son ADN contient les gènes HLA-DQ2 ou HLA-DQ8. Ces gènes sont présents chez 20% de la population. Par conséquent, il n'existe pas de tests génétiques de dépistage.
Il existe des tests non remboursés par la sécurité sociale qui permettent soi disant de diagnostiquer une intolérance au gluten. Ceux-ci ne sont pas reconnus par les autorités de santé officielles. Ils sont souvent pratiqués à l’étranger (Belgique, Luxembourg) mais également en France. Les anticorps recherchés dans la plupart de ces tests sanguins sont des IgG vis à vis d’aliments. Ceux-ci indiquent uniquement un contact de l’organisme avec l’aliment en question. En aucun cas, ces tests ne permettent de mettre en évidence une hypersensibilité, une intolérance ou une allergie. Ainsi, beaucoup de dosages vont revenir « positifs » sans cohérence avec le ressenti du patient.
Le traitement de la maladie cœliaque
Il n’existe à ce jour, aucun traitement médicamenteux. Le seul traitement existant efficace est une exclusion stricte du gluten à vie. Cependant, le respect de ce régime est particulièrement contraignant pour les personnes atteintes étant donné que le gluten est très répandu dans notre alimentation. L'alimentation doit rester équilibrée. Le gluten est contenu dans le seigle, l’avoine, le blé, l’orge, le triticale (hybride du seigle et du blé). Il peut se présenter sous forme directe (pâtes, pain…) ou sous forme indirecte via une contamination.
Selon l’AFDIAG (Association Française Des Intolérants Au Gluten), seulement 10 à 20% des cas de maladie cœliaque serait diagnostiquée en France. Paradoxalement, de plus en plus de personnes excluent le gluten de leur alimentation, sans pour autant être diagnostiquées cœliaque, sachant que près d’un malade sur 2 ne suit pas son régime correctement. En résumé, ce ne sont pas ceux qui en ont réellement besoin qui suivent le régime sans gluten.
La sensibilité au gluten non cœliaque
Il existe beaucoup de controverses sur le blé moderne, qui affirment que le gluten serait associé à plusieurs symptômes. Le blé moderne provoquerait une forte production de zonuline, hormone synthétisée par la muqueuse intestinale qui permet de réguler la perméabilité intestinale. Si la perméabilité intestinale est moins sélective, des protéines partiellement digérées et d’autres « corps étrangers » pénètrent dans l'organisme. Il peut s’ensuivre une réponse auto-immunitaire chez certaines personnes.
Une alimentation optimale permet de préserver une bonne imperméabilité de la barrière intestinale et ainsi de réduire les risques de sensibilité au gluten.
Certaines personnes qui présentent des troubles digestifs ou de malaise général disent se sentir mieux lorsqu’elles ne consomment plus de gluten : moins de douleurs abdominales, de ballonnements, de troubles du transit, de signes de mal-être général, de fatigue, d’eczéma, de stress, de troubles du sommeil, d’engourdissements, etc… d’où le succès du régime sans gluten. Cependant, les tests de diagnostic classiques sont négatifs pour la maladie cœliaque.
Des études scientifiques suggèrent que ce n’est pas le gluten qui est la cause directe de ses troubles mais des carbohydrates fermentescibles à chaîne courte qui favoriseraient la fermentation bactérienne et provoqueraient diarrhée et douleurs intestinales.
La suppression du gluten de l'alimentation entraîne indirectement la suppression d'aliments transformés riches en additifs, en graisses cuites et en sucre.
La baisse de consommation de ces aliments contribue à une meilleure santé ainsi qu'à la disparition des troubles associés à la" malbouffe".
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